Bertille & Lassiter

Bertille & Lassiter

Bertille & Lassiter
par Eric Stalner
Editions Grand Angle
Avis : 3,5/5 Mabouls

1966, gare Montparnasse. Un jeune Américain se faufile dans un train. Il se retrouve dans un wagon en compagnie de Monsieur et Madame Bertille. Un bonhomme à lunettes, rondouillard, les rejoint. Le voyage aurait pu être tranquille et sans histoire, mais c’était sans compter sur le flair infaillible de Monsieur Bertille, ancien commissaire divisionnaire de la police judiciaire.

Eric Stalner nous plonge dans une histoire rocambolesque, empreinte de fantastique, où se mêlent truands, policiers, homme en fuite, femme intrépide et mystérieuse boule rouge sur fond d’île bretonne. 

Lassiter, un jeune Américain en fuite rencontre les Bertille, un couple de personnes âgées, dans un train. Le flair du mari, ancien commissaire, permet d’y démasquer un personnage qui ne lui veut pas du bien. Voilà donc notre jeune Lassiter embarqué par ses nouveaux amis dans une course poursuite jusque dans une île bretonne qui abrite une mystérieuse boule rouge.

Eric Stalner nous a concocté un récit riche en action et en rebondissements. On tourne les pages avec plaisir pour suivre les aventures de Jonathan Lassiter aidé par Bertille Bertille et Louis Bertille. Les cases s’enchaînent jusqu’à cette île où est plantée la grande bâtisse familiale de Madame Bertille. Un étrange allié attend dans le parc de la propriété : une providentielle boule rouge. Quand tout semble perdu, elle entre (évidemment) en action. Le suspense en est gâché tant il est évident que son entrée en scène va servir à sauver les gentils protagonistes de l’histoire. 

Eric Stalner réunit une belle brochette de trognes en tout genre. Les personnages sont expressifs, les décors sont soignés, les couleurs, en nuances de gris et de rouge, créent l’ambiance. Le résultat est un très bel album aux cadrages cinématographiques que l’on suit comme un film d’action.

  • la galerie de personnages
  • le graphisme élégant
  • les couleurs subtiles en gris et rouge

Marc Carlot

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