Ouessantines
par Patrick Weber et Nicoby
Editions Vents d’Ouest
Avis : 3,5/5 Mabouls
Les auteurs nous convient à suivre Soizic, une jeune femme qui a décidé de changer de vie, dans son installation sur l’île bretonne de Ouessant. Elle y croise des habitants pas très accueillants. Certains cachent un lourd secret, inavouable… Soizic, l’étrangère, se retrouve mêlée, sans le vouloir, à ce mystère enfoui depuis des dizaines d’années. Un récit sur les gens, sur les pactes, sur la mort, dans les vagues de l’océan atlantique.
Soizic a décidé de changer de vie. Elle s’installe à Ouessant pour se lancer dans la location de chambres d’hôte. Les locaux voient son arrivée d’un mauvais œil. Seule Marie, une vieille dame, lui accorde un peu de soutien. Peu de temps après, Marie est retrouvée morte. Soizic est chargée par testament de “remettre de l’ordre dans la maison et dans la vie” de la petite vieille. Une bien étrange mission durant laquelle elle fera une surprenante découverte.
L’histoire de Patrick Weber est un huis-clos sur Ouessant. Il décrit fort bien l’ambiance de l’île bretonne. Les réticences des habitants face aux étrangers. Les difficultés d’intégration. Et le terrible secret d’une poignée d’habitantes. Il met en scène avec talent des personnages pittoresques dans un monde où la loi du silence est de mise.
Nicoby est aussi à l’aise pour dessiner les paysages de l’île de Ouessant que pour croquer les trognes de ses occupants. Curé, vieilles filles, notables, touristes, barman, entrepreneur, notaire… Autant de personnages bien campés que l’on croise dans les cases de cet album.
- l’ambiance intimiste du récit
- le coup de crayon de Nicoby
- la galerie de personnages colorés
Marc Carlot
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